Pourquoi les Global Citizens doivent s’en préoccuper
Global Citizen fait campagne en faveur des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, y compris l’objectif n°3 relatif à la bonne santé et au bien-être, ainsi que l’objectif n°5 relatif à l’égalité de genre. L’étude réalisée par YouGov met en lumière l’impact disproportionné de la COVID-19 sur les femmes, ce qui met en péril la réalisation de ces deux objectifs. Vous pouvez aider à inverser cette tendance en passant à l’action sur ces enjeux et bien d’autres encore ici.

Un récent sondage YouGov, réalisé le 23 et 24 juillet, souligne une fois de plus l’impact disproportionné du coronavirus sur les femmes françaises.

Ce constat n’est pas nouveau : le mois dernier, le Monde rapportait que la pandémie avait creusé les inégalités hommes-femmes en France. Souvent contraintes à s’occuper des enfants et à prodiguer des soins à leurs proches, la secrétaire-générale d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, déplorait le « stress considérable » auxquelles les femmes étaient confrontées face au virus. Similairement, au Canada, une étude révélait que les femmes étaient désavantagées sur le marché du travail en raison de la crise sanitaire.

Mais le récent sondage — réalisé pour le HuffPost sur 1 023 personnes âgées de 18 ans et plus — souligne que les femmes françaises sont également désavantagées en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures de prévention contre la COVID-19.

Par rapport à leurs conjoints, ce sont notamment elles qui s’assurent le plus de l’achat, de la fabrication, ainsi que de l’entretien quasi-quotidien des masques, dont le port est désormais obligatoire dans les lieux publics clos, ainsi que dans certaines rues de l’Hexagone.

Le sondage démontre que 85 % d’entre elles s’en déclarent être responsables, contre 60 % de leurs homologues masculins ; de même, seulement 8 % de femmes affirment que leur conjoint s’en occupe exclusivement, contre 32 % des hommes.

Entre le lavage, la vérification constante du port du masque par les membres du foyer, ainsi que les autres tâches ménagères dont les femmes doivent déjà s’occuper, la liste de corvées s’allonge, souligne le HuffPost. Bien que le port du masque soit essentiel pour freiner la pandémie, la mesure vient malheureusement aggraver le poids d’une « charge mentale » qu’elles assument déjà majoritairement, aussi bien au sein qu’à l’extérieur du foyer familial.

« Le masque est une charge mentale en plus qui nous est tombée dessus soudainement alors que nos vies étaient déjà bien chargées », raconte notamment Olivia, une jeune mère âgée de 33 ans, au HuffPost.

Et à l’heure où les taux de contamination à la COVID-19 augmentent à travers le monde, et que la pandémie menace de repartir à la hausse, ce fardeau disproportionné pourrait s’installer plus durablement.

En avril, l’ex-secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, redoutait déjà cette « possibilité d’épuisement silencieux des femmes » en France.


Le constat est clair : les masques aident à prévenir la propagation de la COVID-19. Le plus nombreux nous sommes à porter un masque, le mieux c'est.

Vous pouvez nous rejoindre pour aider à atténuer l'impact de la COVID-19 sur les communautés les plus vulnérables et marginalisées du monde en participant à notre action « Portez un masque pour sauver des vies » ici. Vous pouvez également acheter un masque sur notre boutique en ligne ici. Tous les fonds récoltés sont reversés à nos efforts de campagne.

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Exiger l’équité

Les femmes sont les premières à assumer la charge mentale liée au port du masque en France

Par Sarah El Gharib