La campagne a atteint son objectif de 1 milliard de dollars, dynamisant des fonds régionaux dirigés par des peuples autochtones et axés sur des solutions fondées sur la nature, parmi lesquels le Amazon Fund, le Chief Raoni Legacy Fund, le Soros Economic Development Fund, le Legacy Landscapes Fund, Fundo Flora et le Forest Threats and Fire Prevention Fund.
31 millions d’hectares seront protégés ou restaurés grâce à de nouveaux projets de conservation, des investissements à long terme pour défendre les territoires autochtones traditionnels et des initiatives de financement catalytiques pour soutenir la restauration durable. Cela représente une superficie équivalente à 43 millions de terrains de football.
18 millions de personnes profiteront d’investissements dans la formation aux compétences vertes, du développement de l’accès à l’énergie propre et du renforcement de la résilience climatique. Plus précisément, 11 millions de personnes auront accès à une énergie propre et renouvelable, à des soutiens santé ou financiers ; plus de 5 millions de personnes suivront une formation technique sur l’énergie propre ou les technologies renouvelables ; et 2 millions de personnes bénéficieront directement de programmes renforçant la sécurité alimentaire, restaurant les écosystèmes et favorisant la résilience climatique menée par les communautés.
Les Global Citizens ont mené 4,4 millions d’actions pour exiger de nouvelles politiques ambitieuses et des investissements en faveur de l’Amazonie et de ses habitants, soit le chiffre le plus élevé depuis cinq ans.
La campagne du Global Citizen Festival continue d’inspirer des actions et se tourne déjà vers la suite :
Global Citizen continue d’appeler le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, la Norvège et d’autres pays riches à prendre des engagements concrets en matière de politique et de financement lors de la COP30 à Belém, en novembre prochain.
La campagne Scaling Up Renewables in Africa poursuit sa lancée vers Global Citizen NOW : Johannesburg et le Sommet du G20 à la fin novembre, où Global Citizen va pousser pour des engagements toujours plus ambitieux afin d’illuminer l’avenir énergétique propre de l’Afrique.
Global Citizen s’approche aussi de son objectif de 100 millions de dollars pour le FIFA Global Citizen Education Fund d’ici la Coupe du Monde FIFA 2026, afin de garantir l’accès à l’éducation et au football pour 30 000 enfants dans le besoin à travers le monde.
Le 1er novembre 2025, le Global Citizen Festival : Amazônia, tout premier festival musical de Global Citizen en Amérique latine, a rassemblé 50 000 personnes au Estádio Olímpico do Pará (Mangueirão) à Belém, aux portes de l’Amazonie. L’événement marquait l’aboutissement de la campagne annuelle Protect the Amazon (PTA), qui a désormais atteint son objectif et mobilisé plus d’un milliard de dollars d’engagements pour protéger la forêt tropicale et ses populations.qui a désormais atteint son objectif et mobilisé plus d’un milliard de dollars d’engagements pour protéger la forêt tropicale et ses populations.
Tout au long de l’année, les Global Citizens du monde entier se sont mobilisés autour d’un même objectif : protéger l’Amazonie et les communautés qui y vivent. Ensemble, ils ont mené 4,4 millions d’actions, soit le chiffre le plus élevé depuis cinq ans, incitant les dirigeant·es mondiaux·ales, le secteur privé et les philanthr·opes à renforcer leur engagement pour les populations et la planète, avec un accent particulier sur l’Amazonie, véritable poumon de la Terre. Leur mobilisation a eu un impact concret. Les financements majeurs permettant d’atteindre le milliard de dollars viendront renforcer des fonds dirigés par des peuples autochtones et axés sur la nature, comme le Chief Raoni Legacy Fund, Fundo Flora, le Forest Threats and Fire Prevention Fund, entre autres. Trente et un millions d’hectares seront protégés ou restaurés grâce à des projets de conservation innovants, des investissements à long terme pour défendre les territoires autochtones et des financements catalyseurs soutenant l’innovation durable.
Et ce n’est pas tout. Ces engagements auront un impact direct sur la vie de 18 millions de personnes dans la région, en améliorant l’accès à l’énergie propre, la formation aux emplois verts et les programmes de résilience climatique au profit des communautés en première ligne face au changement climatique. Concrètement, près de 11 millions de personnes auront accès à des ressources essentielles comme l’électricité propre, des infrastructures énergétiques durables, des services de santé et un soutien financier. Plus de 5 millions bénéficieront d’une formation technique ou professionnelle dans les domaines des énergies propres et des technologies renouvelables. Enfin, 2 millions de personnes supplémentaires profiteront directement de programmes favorisant la sécurité alimentaire, la restauration des écosystèmes et la résilience climatique menée par les communautés.
Le point culminant de la campagne a eu lieu à Belém, où artistes, activistes et leaders autochtones se sont réunis pour célébrer les progrès accomplis et renforcer les actions en faveur de la préservation de la forêt amazonienne. En clôture de la campagne PTA, le programme et la stratégie du festival ont été élaborés en collaboration avec une coalition de plus de 190 organisations de la société civile brésiliennes et internationales, dont des communautés autochtones et quilombolas. Leur engagement et leur plaidoyer ont été essentiels pour garantir que les voix des premières concernées demeurent au cœur de la lutte pour protéger la plus grande forêt tropicale du monde.
Le Global Citizen Festival : Amazônia a mis en vedette des légendes de la musique brésilienne ainsi que des superstars internationales comme têtes d’affiche : Gaby Amarantos, Anitta, Charlie Puth, Seu Jorge et Chris Martin de Coldplay, avec des apparitions spéciales de Gilberto Gil et des artistes autochtones comme Eric Terena avec Arraial do Pavulagem, Kaê Guajajara et Djuena Tikuna. Des interventions par vidéo ont également été offertes par DJ Alok et Shawn Mendes. La soirée a été co-animée par Regina Casé, Mel Fronckowiak, Alane Dias, Hugo Gloss et Isabelle Nogueira, avec la participation de Rodrigo Santoro, Ricardinho, Markinho Pinheiro, Estêvão Ciavatta et Diego Scotti. Le pré-show a également été assuré par Vivi Batidão, en partenariat avec Banco do Brasil.
La scène a aussi accueilli des figures politiques majeures et des représentant·es des communautés, notamment la Première Dame du Brésil Janja Lula Da Silva ; Sônia Guajajara, ministre brésilienne des Peuples autochtones ; Helder Barbalho, gouverneur de l’État du Pará, qui est revenu sur l’histoire de la campagne auprès du public ; Puyr Tembé, secrétaire d’État aux Peuples autochtones du Pará ; Marina Silva, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Brésil ; Úrsula Vidal, secrétaire à la Culture de l’État du Pará ; Igor Normando, maire de Belém ; Cássio Andrade, adjoint au maire de Belém et secrétaire aux Sports du Pará ; Matsi Matxïrï, chef du peuple Waura de la région du Xingu ; Célia Xakriabá, députée fédérale du Minas Gerais ; Luene Karipuna, jeune leader autochtone du peuple Karipuna ; Tarciana Medeiros, PDG de Banco do Brasil ; Vanuza do Abacatal, cheffe politique et spirituelle du peuple du Quilombo Abacatal ; et Juma Xipaia, cheffe du village Kaarimã, fondatrice de l’Institut Juma et productrice du film YANUNI.
Un collectif inspirant d’activistes locaux et de défenseur·es de l’environnement était également présent, parmi lesquels Jean Ferreira da Silva, directeur exécutif du Gueto Hub et co-créateur de la COP das Baixadas ; l’activiste Angélica Mendes, petite-fille de Chico Mendes ; l’activiste autochtone José Kaeté ; Samela Sateré Mawé, biologiste et défenseure des droits autochtones ; Hugo Loss, analyste environnemental à l’IBAMA ; Priscila Tapajowara, présidente de Mídia Indígena ; Silvia Rocha, militante quilombola ; Val Munduruku, présidente des Suraras dos Tapajós ; Ana Rosa Cyrus, Leader Jeunesse ONU Femmes et directrice exécutive d’Engajamundo ; Larissa Pinto Moraes, directrice exécutive d’Engajamundo ; Danicley de Aguiar, Greenpeace Brasil ; Preto Zezé, président de la CUFA Rio de Janeiro ; Taily Terena, militante autochtone et lauréate du Global Citizen Prize ; Toya Manchineri, coordinateur général de la Coordination des Organisations Autochtones de l’Amazonie Brésilienne (COIAB) ; Catarina Nefertari, responsable communication d’Amazônia de Pé ; Sara Lima, journaliste et militante autochtone Pataxó ; et l'activiste Claudelice Santos, qui incarne la mission du festival : faire entendre les voix de ceux en première ligne à travers tout l’Amazonie.
Le Global Citizen Festival: Amazônia s’est tenu quelques semaines avant la COP30, le sommet climatique annuel de l’ONU, qui aura lieu à Belém, lorsque toute l’attention du monde se tournera à nouveau vers cette ville, aux portes de l’Amazonie. C’est une occasion unique pour les dirigeant·es mondiaux·ales de se réunir aux portes de la forêt, celle qui pourrait faire pencher la balance dans la lutte contre le changement climatique. Dix ans après l’Accord de Paris, où les pays se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à aider les nations et les communautés les plus vulnérables à s’adapter, la COP30 représente un moment clé pour transformer ces promesses en actions concrètes et s’engager pleinement à protéger notre planète.Si le festival a marqué le point culminant de la campagne PTA, il a aussi insufflé une dynamique forte pour la COP30, démontrant que, pour des millions de Global Citizens à travers le monde, il n’y a pas une minute à perdre. Le monde est prêt à agir dès aujourd’hui pour investir dans l’avenir de notre planète.
Diffusé exclusivement au Brésil sur Globo, avec une retransmission en direct sur Multishow et Globoplay, et disponible dans le monde entier en streaming via YouTube et sur ViX aux États-Unis, au Mexique et dans toute l’Amérique latine, le festival a captivé des spectateurs des quatre coins du monde.
Les billets étaient accessibles aux habitant·es de Belém et du Pará via l’application Global Citizen, le site web ou WhatsApp, en renforçant le principe de Global Citizen : gagnez votre accès à des événements live exceptionnels en agissant sur des enjeux majeurs comme mettre fin à la déforestation, accélérer une transition énergétique juste et soutenir les communautés en première ligne du changement climatique. Pour garantir l’accès au plus grand nombre, Global Citizen a aussi travaillé main dans la main avec l’État du Pará et un réseau de partenaires régionaux pour distribuer directement des billets aux peuples autochtones, aux communautés quilombolas et à la jeunesse locale partout en Amazonie, grâce à Usinas da Paz, SEPI, Mídia Indígena, COP das Baixadas, REPAM et Grupo Funtelpa.
Le Global Citizen Festival: Amazônia a été présenté par Banco do Brasil, avec Teneo comme partenaire de soutien et Re:wild comme partenaire organisateur. Parmi les partenaires institutionnels figuraient le Bezos Earth Fund et les Open Society Foundations. BB Visa était le partenaire paiement privilégié, Cielo le partenaire expérience paiement, et l’État du Pará a servi de partenaire hôte. Le festival a été produit par Live Nation et Rock World, avec le soutien logistique de Banco do Brasil et de collaborateurs locaux.
Le grand final de la campagne « Protect the Amazon » de Global Citizen
Au cœur du stade, l’ambiance vibrait toute la nuit, alors qu’artistes, militants et citoyens s’unissaient pour célébrer les avancées et renouveler les appels à passer à l’action pour l’Amazonie, située à quelques kilomètres à peine de la foule. Mais ce festival allait bien au-delà d’un simple cri de ralliement : il représentait l’aboutissement d’une année de campagne Protect the Amazon (PTA), une mobilisation qui a franchi des paliers décisifs dans les mois précédant le Global Citizen Festival: Amazônia. À chaque étape, la forêt amazonienne, l’un des écosystèmes et puits de carbone (elle absorbe plus de CO2 qu’elle n’en émet) les plus précieux de la planète, est restée au centre de tous les efforts.
Global Citizen a officiellement lancé cette campagne pour le climat il y a presque pile un an à Rio de Janeiro lors du sommet Global Citizen NOW: Rio de Janeiro, co-présenté avec la présidence du G20 2024 et soutenu par le président brésilien Lula da Silva, marquant ainsi la toute première édition de la série de conférences dans la région Amérique latine. L’ambition de la campagne PTA était à la hauteur du défi : c’est la plus grande mobilisation jamais lancée par Global Citizen pour protéger la planète et défendre, en même temps, les communautés les plus touchées par le changement climatique.
La campagne PTA a centré son action sur l’Amazonie en reconnaissance du rôle vital de la forêt, un écosystème clé pour la survie de notre planète. Pourtant, partout sur terre, ces forêts sont menacées. La déforestation et le changement climatique mettent en danger non seulement les poumons de notre planète, mais aussi les 30 millions d’habitant·es de la région et les communautés autochtones qui y vivent depuis des millénaires. Près de dix ans se sont écoulés depuis l’Accord de Paris, un traité juridiquement contraignant pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et garder le réchauffement mondial sous la barre des 2° Celsius ; mais jusqu’ici, le monde a vu trop peu d’action et trop de promesses non tenues.
Le travail de la campagne pour l’Amazonie brésilienne s’appuie sur des années de mobilisation et de partenariats dans la région, aboutissant à des engagements forts pris lors des événements Global Citizen. En 2021, pour Global Citizen Live, le légendaire groupe Coldplay a fait équipe avec Re:wild et le CEPB pour mobiliser les Global Citizens, en poussant les citoyens à soutenir des actions pour le climat au Brésil après plus de 30 000 incendies dévastateurs en Amazonie. Grâce à leur visibilité, Coldplay et des milliers de Global Citizens ont interpellé huit gouverneurs des États amazoniens pour obtenir des engagements forts envers la protection de cet écosystème irremplaçable. Au total, six États brésiliens ont répondu à l'appel, annonçant des plans ambitieux : réduire les émissions, lancer des politiques de mitigation et d’adaptation climatique à l’échelle de l’État, classer plus de 1,7 million d’hectares en territoire protégé et aider à protéger plus de 300 communautés autochtones isolées dans la région.
Deux ans plus tard, lors du Global Citizen Festival 2023, le gouverneur de l’État du Pará, Helder Barbalho, a promis de protéger un million d’hectares d’ici 2025. De retour en 2024, il a annoncé que 500 000 hectares ont officiellement été déclarés comme terres protégées – la moitié de l’objectif fixé – et a également affirmé que 200 000 hectares de terres autochtones occupées illégalement seraient restituées à leurs véritables gardiens. De plus, la Ministre brésilienne des Peuples Autochtones, Sônia Guajajara, a également promis d'expulser les bûcherons, mineurs et agriculteurs illégaux de sept territoires autochtones et de mettre en œuvre 10 nouveaux plans de gestion territoriale et environnementale avant la COP30.
Autre annonce enthousiasmante : la Ministre de l’Environnement de Colombie Susana Muhamad a dévoilé de nouvelles restrictions sur l’expansion pétrolière et gazière dans l’Amazonie, en précisant que ces régulations feraient partie intégrante de la future Contribution Déterminée au niveau National (NDC) selon l’Accord de Paris. Elle a également promis de réunir, pour la première fois de l’histoire, tous les pays amazoniens pour un dialogue inédit autour de la mise en place de mesures concrètes pour sortir réellement des énergies fossiles. Ensemble, ces engagements montrent comment le leadership politique et la coopération internationale, motivés par l’implication des citoyens, peuvent créer un élan puissant en faveur d’actions climatiques crédibles.
C’est pourquoi la campagne PTA s’est concentrée sur trois piliers et priorités majeurs : mettre fin à la déforestation d’ici 2030, accélérer une transition énergétique juste hors des énergies fossiles, et soutenir les communautés en première ligne face au changement climatique. Soutenue par le Président Lula da Silva, la campagne a aussi bénéficié de l’organisation partenaire Re:wild, de partenaires politiques comme Open Society Foundations et le Bezos Earth Fund, du soutien de Teneo, ainsi que de conseils précieux apportés par une coalition de plus de 190 organisations de la société civile. Tout au long de la campagne, Global Citizen a mobilisé gouvernements, philanthropes, entreprises et société civile pour qu’ils prennent des engagements financiers et politiques ambitieux. La campagne a aussi mis en avant le leadership autochtone et local à chaque étape, conformément à la conviction de Global Citizen que l’action climatique doit placer au centre les communautés les plus menacées pour avoir un véritable impact.
La campagne a gardé un rythme soutenu tout au long de l’année, avec des rendez-vous réguliers et des événements clés sur plusieurs continents, mettant en lumière l’importance de l’Amazonie dans toutes les discussions politiques liées au climat. Son ambition ultime — mobiliser 1 milliard de dollars pour protéger et restaurer l’Amazonie — a lancé un appel fort aux décideurs pour qu’ils relèvent ce défi crucial avant qu’il ne soit trop tard. L’urgence est là : dans toute l’Amazonie, la déforestation s’accélère avec en moyenne 10 terrains de football de forêt tropicale qui disparaissent chaque minute, mettant en danger l’un des écosystèmes les plus riches en biodiversité au monde, ainsi que la stabilité du climat mondial.
Pour donner encore plus d’élan au mouvement, Global Citizen a lancé des appels ciblés auprès des dirigeant·e·s mondiaux·ales, notamment les gouvernements du Royaume-Uni, d’Allemagne, de France, de Norvège et d’autres pays riches, afin qu’ils renouvellent et augmentent leurs engagements financiers pour protéger l’Amazonie, reconnaissant ainsi leur responsabilité partagée envers l’avenir de la planète. À l’approche officielle de la COP30, prévue quelques jours plus tard à Belém le 10 novembre, Global Citizen a demandé à la communauté internationale de transformer ses paroles en actions concrètes, pour préserver l’Amazonie pour les prochaines générations, ainsi que les systèmes climatiques qu’elle soutient.
Les porteurs d’engagements se mobilisent pour protéger l’Amazonie
Pendant toute l’année, la campagne a progressé régulièrement jusqu’à son point culminant avec le Global Citizen Festival : Amazônia. Lors du lancement officiel à Global Citizen NOW : Rio de Janeiro, la campagne PTA a frappé fort lorsque le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a promis de poursuivre le soutien de la Norvège au Fonds Amazonien du Brésil, en s’engageant à hauteur de 60 millions de dollars, saluant l’efficacité du fonds pour soutenir les efforts du Brésil contre la déforestation de la forêt. « Protéger la forêt amazonienne est l’une des mesures les plus importantes face aux impacts du changement climatique », a déclaré le Premier ministre Støre, ajoutant : « La Norvège soutient l’initiative pour la forêt tropicale du Brésil depuis de nombreuses années. Les financements norvégiens au Fonds Amazonien aident à sauvegarder l’un des écosystèmes les plus essentiels de la planète. »
La campagne n’a atteint sa moitié officielle que lors de Global Citizen NOW : Amazônia à Belém en juillet 2025, où l’accélérateur de startups Axcell a annoncé un investissement de 25 millions de R$ (environ 4,5 millions de dollars) dans de nouvelles entreprises de l’État de Manaus au Brésil, engagées à avoir un impact positif sur les communautés locales et la préservation de la forêt. Global Citizen NOW : Amazônia a aussi marqué le lancement du partenariat entre Global Citizen, Sound Future et Stashrun pour associer la force des événements live, de la technologie et de l’action afin de soutenir la campagne Protect the Amazon, dans l’objectif de réunir des fonds pour protéger et restaurer jusqu’à 3,5 millions d’arbres et plus de 7 000 hectares de forêt grâce aux projets agroforestiers et de conservation menés par Re:wild.
Quelques mois à peine plus tard, à l’approche du Global Citizen Festival à New York le 27 septembre, les investissements majeurs pour protéger l’Amazonie ont pris encore plus d’ampleur. Juste avant, lors des Global Citizen NOW : Impact Sessions, le Suriname, pays le plus boisé du monde avec 90 % de couverture forestière sur 14 millions d’hectares, a renouvelé son engagement à préserver ce statut. La Présidente Jennifer Geerlings-Simons a promis, sur scène, d’adopter la loi sur la gestion durable de la nature d’ici fin 2025, une législation majeure qui donnera au pays les moyens de renforcer la protection légale de ses forêts et de reconnaître/protéger les droits fonciers ancestraux des peuples autochtones et tribaux.
Pour appuyer cet engagement historique, une coalition de philanthropes – dont le Rainforest Trust, Re:wild, Andes Amazon Fund, la Fondation Liz Claiborne et Art Into Acres – a annoncé un financement de 20 millions de dollars destiné à la création et à la gestion de nouvelles aires protégées. Ces organisations collaboreront directement avec des partenaires locaux, en mettant l’accent sur la création d’emplois durables pour les communautés autochtones et traditionnelles. Grâce à cette synergie d’appuis juridiques et financiers, le Ministre des Affaires étrangères du Suriname, Melvin W. J. Bouva, a annoncé sur la scène du Global Citizen Festival que le pays sera capable de protéger durablement 90 % de ses forêts, portant au plus haut le niveau d’ambition climatique mondial et prouvant qu’un petit pays peut inspirer la voie en conciliant conservation et développement économique pour l’avenir de notre planète.
Par ailleurs, la Banque Interaméricaine de Développement (BID) a annoncé un engagement historique de 100 millions de dollars, via son programme Amazonia Forever, pour soutenir la conservation et le développement durable à travers l’Amazonie, qui progresse à grands pas. Sur cette promesse, 25 millions de dollars serviront à soutenir des bio-entreprises et des projets d’adaptation qui profitent aux communautés autochtones, afro-descendantes et riveraines, tandis que les 75 millions restants iront directement au Fonds de sécurité de l’eau de l’IDB, renforçant l’accès à l’eau et la résilience dans plusieurs des communautés les plus défavorisées de la région amazonienne.
Lors des Impact Sessions, Everland a annoncé avoir sécurisé avec succès 135 millions de dollars via des lettres d’intention, de quoi assurer un financement stable et sur le long terme pour la conservation forestière menée par des communautés autochtones en Amazonie. Apporter un soutien direct à ces communautés est essentiel : même si les peuples autochtones ne représentent que 6% de la population mondiale, ils protègent 80% de la biodiversité restante sur Terre. De plus, Thistlerock Mead Company, la première cave apicole zéro émission des États-Unis, a prouvé l’impact incroyable que peuvent avoir les petites entreprises : ils se sont engagés à protéger 1 million d’acres d’Amazonie d’ici 2027 et à collecter 10 millions de dollars pour la préservation de la nature, en partenariat avec Global Citizen, Re:wild, et une série d’autres partenaires.
Pendant ce temps, Rewilding Argentina et Onçafari ont lancé l’Initiative Jaguar Rivers avec une promesse de 26 millions de dollars. Leur mission ? Protégez, restaurez et reconnectez les écosystèmes couvrant plus de 250 millions d’hectares dans le bassin du fleuve Paraná et le Pantanal, en misant sur des projets dans des pays comme l’Argentine, le Brésil, la Bolivie et le Paraguay. Le but ultime : donnez l’espace nécessaire à la faune sauvage pour qu’elle puisse à nouveau circuler librement, tout en soutenant la vie locale.
Promesses annoncées sur scène lors du Global Citizen Festival : Amazônia
Rassemblées, ces initiatives sur douze mois représentent un bel élan pour atteindre les objectifs de PTA. Après le Global Citizen Festival à New York, 345,5 millions de dollars avaient déjà été collectés sur l’objectif d’un milliard de la campagne. Mais la route était encore longue. C'est pourquoi, au Global Citizen Festival : Amazônia, les partenaires se sont mobilisés comme jamais, et leurs engagements ont permis de franchir la toute dernière étape.
Depuis la scène, les leaders et militants ont annoncé près de 700 millions de dollars de nouveaux engagements pour protéger la forêt tropicale la plus précieuse du monde et renforcer les communautés qui en dépendent, portant la campagne bien au-delà du cap du milliard visé. Ces investissements, ce n’est pas seulement une question d’argent : ils représentent des actions concrètes pour sauver les forêts, dynamiser des systèmes énergétiques plus verts, et accompagner les communautés qui protègent les écosystèmes depuis des millénaires.
Protégez les forêts tropicales et mettez fin à la déforestation
L’Amazonie est au cœur du climat mondial : elle stocke des milliards de tonnes de carbone, régule les régimes de pluie du monde entier et aide à maintenir la planète à bonne température. Mais aujourd’hui, la déforestation, l’exploitation industrielle et un manque de volonté politique la poussent dangereusement vers un point de bascule, risquant de transformer un jour la forêt luxuriante en savane asséchée, avec des conséquences dramatiques pour la planète entière.
Everland a indiqué qu’elle dirige une coalition mondiale de partenaires ayant désormais sécurisé 160 millions de dollars à travers des lettres d’intention pour soutenir les 20 premiers projets de préservation forestière portés par des communautés autochtones dans les zones les plus stratégiques de l’Amazonie, soit 25 millions de plus que lors de son annonce pendant le Global Citizen NOW: Impact Sessions de septembre. Ces projets visent à générer un impact social et environnemental durable et pourraient mobiliser plus d’un milliard de dollars supplémentaires pour l’Amazonie au cours de la prochaine décennie. À ce jour, près de 90 000 membres de communautés autochtones et traditionnelles, répartis sur 17 millions d’hectares d’Amazonie, ont exprimé leur intérêt à y participer.
Chaque initiative adoptera le Equitable Earth Standard, un nouveau cadre de référence innovant qui place le leadership local et les bénéfices communautaires directs au cœur de la démarche, transformant radicalement la conservation vers des partenariats vraiment équitables, où le rôle des peuples autochtones comme véritables gardiens de la forêt est reconnu et valorisé. Cette avancée est rendue possible par une alliance puissante : Everland collabore directement avec les communautés pour concevoir et mettre en œuvre les projets ; BNP Paribas fournit des outils financiers innovants pour amplifier les investissements de départ ; et Panthera ainsi que Forest Trends apportent leur expertise précieuse sur la conservation et la biodiversité pour aller toujours plus loin. Cette annonce a eu lieu sur scène, faite par Concita Sompré, accompagnée de Ricardo Guimaraes, PDG de BNP Paribas Brésil, Thibault Sorret, PDG d’Equitable Earth, Nicia Coutinho, directrice de Forest Trends au Brésil, et Gerald Prolman, président exécutif d’Everland.
Parmi les annonces marquantes, le président de Banco da Amazônia, Luiz Less, a révélé sur scène un nouvel engagement de 93 millions de dollars pour lancer un programme pionnier destiné à attirer jusqu’à 740 millions de dollars supplémentaires pour la région amazonienne. Cette démarche va débloquer des financements majeurs en faveur du développement durable dans la région, en soutenant des projets qui protègent la biodiversité, dynamisent les économies locales et encouragent la bioéconomie forestière au bénéfice des habitant·es de l’Amazonie.
En plus de cela, Sol de Janeiro a promis 1,5 million de dollars alors que Re:wild s’est engagé à apporter 1 million de dollars supplémentaires au Chief Raoni Legacy Fund, une initiative destinée à renforcer la pérennité des institutions et territoires autochtones pour continuer à bâtir sur l’héritage historique du Chef Raoni. Cet appui renforcera l’impact du fonds sur quatre terres autochtones, au bénéfice de cinq communautés et assurant la protection de plus de 6 millions d’hectares de forêt tropicale, de quoi donner aux véritables défenseurs de l’Amazonie les ressources nécessaires pour mener leur mission essentielle.
Mais Re:wild n’a pas dit son dernier mot ! L’organisation vise maintenant un nouvel objectif d’investissement d’au moins 25 millions de dollars sur les trois prochaines années dans le Forest Threats and Fire Prevention Fund, dont 1 million déjà sécurisé. Avec l’appui de la Coordination of Indigenous Organizations of the Brazilian Amazon (COIAB) et de l’Articulation of Indigenous Peoples of Brazil (APIB), cette promesse va renforcer la prévention des incendies menée par les communautés autochtones avec l’aide de 100 brigades de pompiers et 50 associations autochtones, visant à réduire les feux de forêt de 25% par rapport à 2023 et à contrer la montée des incendies, pour la première fois cause majeure de perte forestière en Amazonie, notamment grâce à une meilleure surveillance, au renforcement des contrôles, et à plus de mobilisation et de prises de parole autochtones.
Pendant l'événement, l'animateur Hugo Gloss a aussi dévoilé une belle initiative de la part de Sounds Right, le projet musical mondial porté par le Museum for the United Nations (UN Live). À ce jour, 26 millions de fans à travers 81 pays écoutent l’artiste NATURE, officiellement reconnu et bénéficiaire des droits d’auteur sur ses morceaux. Ensemble, ils génèrent suffisamment d’écoutes pour appuyer une promesse de 400 000 dollars pour des projets de conservation portés par des communautés locales et autochtones en Amazonie et dans le Bassin du Congo. Cette initiative renforce l’impact déjà obtenu par Sounds Right pour soutenir les actions environnementales en première ligne ; en 2024, Sounds Right a contribué au financement de quatre projets protégeant collectivement 4 500 hectares d’habitats naturels et bénéficiant à plus de 6 000 personnes. À l’approche de la COP30 au Brésil, Sounds Right va sortir une nouvelle playlist le 6 novembre, mettant en avant les collaborations les plus récentes de NATURE avec des artistes africains et latino-américains, pour amplifier l’impact collectif que peuvent avoir les fans de musique en faveur des forêts tropicales du monde entier.
Le festival a aussi servi de plateforme puissante pour permettre aux pays de réaffirmer leur engagement en faveur du leadership climatique sur la scène mondiale, au-delà des stades. Michael Sheldrick, cofondateur et responsable politiques, impact et affaires gouvernementales de Global Citizen, a annoncé que l’Allemagne, sous réserve d’approbation parlementaire, prévoit de contribuer à hauteur de 20 millions d’euros au Legacy Landscapes Fund (LLF) afin d’ouvrir une nouvelle fenêtre de financement dédiée spécifiquement aux communautés autochtones et locales. Cet investissement dirigera les fonds directement vers des initiatives visant à préserver et renforcer un développement équitable à long terme pour la préservation de la nature, la résilience climatique et les communautés qui dépendent le plus des zones protégées pour leurs moyens de subsistance.
De son côté, le Royaume-Uni a affiché clairement son engagement climatique grâce à une déclaration exclusive du Premier ministre Keir Starmer. Il a salué la solidarité mondiale illustrée par l’engagement du public et souligné la détermination du Royaume-Uni à aller de l’avant, plutôt que de reculer, face à la crise climatique. « C’est fantastique de voir autant de personnes réunies pour défendre l’action climatique lors du Global Citizen Festival », a-t-il déclaré à la foule. À la veille de sa participation à la COP30, il a ajouté : « Je veux faire partie du changement urgent dont nous avons besoin. C’est pourquoi je me rends au Brésil, pour œuvrer avec d’autres pays à la révolution de l’énergie propre, créer des emplois, alléger les factures et garantir la sécurité énergétique pour toutes et tous. »
La France a également exprimé son soutien et son adhésion aux valeurs portées par la campagne PTA, à travers une intervention vidéo de la ministre déléguée française Éléonore Caroit. Dans son message, Caroit a rappelé le soutien de la France à la préservation des forêts tropicales et bassins critiques dans le monde entier, y compris l’Amazonie, le Bassin du Congo et les zones d’Asie du Sud-Est. Revenant sur le leadership climatique français, elle a indiqué que la France est en bonne voie pour tenir son engagement pris à la COP28 en 2023, en investissant 500 millions d’euros pour la protection des forêts d’ici fin 2027, tout en restant l’un des principaux contributeurs mondiaux au Fonds pour l’environnement mondial pour promouvoir une gestion durable des forêts à l’échelle internationale. « Ensemble, réaffirmons l’engagement de la France pour la préservation des forêts tropicales, la promotion du développement durable et le renforcement de la solidarité à l’échelle mondiale. Merci à tous pour votre implication. Continuons ce travail essentiel à vos côtés. »
Une transition juste pour sortir des énergies fossiles
Atteindre les objectifs mondiaux pour le climat, c’est impossible sans une sortie accélérée et équitable du charbon, du pétrole et du gaz. La campagne PTA met l’accent sur la mobilisation des gouvernements, entreprises et institutions financières pour qu’ils prennent des engagements clairs et datés visant à mettre un terme à la dépendance aux énergies fossiles et à investir dans un futur alimenté par les énergies renouvelables : un avenir qui allie justice environnementale et justice sociale. Investir dans l’énergie propre peut transformer des vies, réduire les inégalités, stimuler une croissance durable et garantir que la transition mondiale vers le renouvelable soit rapide et surtout équitable.
Parmi les engagements les plus marquants de cette année, Energea, une plateforme d’investissement dans les énergies renouvelables, s’est engagée à fournir de l’électricité propre et fiable à 20 000 foyers hors réseau en Colombie d’ici 2030, avec une promesse de 50 millions de dollars, touchant au total près de 62 000 personnes. L’initiative ciblera les régions de La Guajira et de la Sierra Nevada, où des communautés rurales et autochtones souffrent d’un manque d’accès à l’électricité abordable et stable. Chaque foyer recevra un système solaire sur poteau de 1kW, équipé de batteries, d’éclairages et de prises électriques pour permettre aux familles d’étudier après la tombée de la nuit, d’alimenter leurs appareils essentiels et de saisir de nouvelles opportunités économiques. Parce que l’accès à l’énergie, c’est bien plus que de la lumière : ces dispositifs donneront accès à l’emploi, à la santé, à l’éducation et à la prospérité économique, en rapprochant les communautés de l’équité durable et de la résilience climatique.
Par ailleurs, la société énergétique Schneider Electric a annoncé la prochaine phase de son plan de développement durable en 12 volets, avec un nouvel objectif ambitieux d’accélérer l’accès équitable à l’énergie et le développement communautaire. De 2026 à 2030, Arthur Wong, vice-président marketing et développement durable pour l’Amérique du Sud, et Karolina Gutiez, directrice affaires publiques et durabilité pour l’Amérique du Sud, ont annoncé que Schneider Electric formera 4 millions de jeunes aux compétences techniques essentielles afin d’en faire des acteur·rices clés du développement de l’économie verte. Cette annonce s’inscrit dans le plan global de l’entreprise, qui vise à élargir l’accès à l’énergie propre à 10 millions de personnes dans le monde, réduire la fracture énergétique pour les communautés les plus vulnérables, et accompagner ses client·e·s vers une véritable neutralité carbone, fixant ainsi un nouveau standard pour le secteur privé en matière de durabilité.
Enfin, dans une annonce vidéo majeure, Fumani Mthembi Ndumiso Nyoni, co-fondatrice et directrice du développement durable de la société sud-africaine Pele Energy Group, a révélé un engagement de 125 millions de dollars dédié à transformer la vie des habitant·es des communautés qui accueillent leurs projets d’énergies renouvelables dans le monde entier. En investissant dans le développement des compétences, les infrastructures sociales et la croissance des industries vertes, cette promesse vise à dynamiser les économies locales. Au total, ce financement impactera directement un million de personnes en Afrique du Sud, en Amérique centrale et du Sud, ainsi que dans toute l’Afrique sub-saharienne. Cet engagement vient renforcer les programmes communautaires existants de Pele et accompagner le lancement d’une nouvelle initiative en Argentine, en lien avec leur projet d’énergie renouvelable dans le pays. Comme l’a rappelé Nyoni, « Nous ne pouvons pas être libres si nous ne le sommes pas toutes et tous. C’est pourquoi nous avons la responsabilité de transformer la vie de ces Global Citizens qui ne se sentent pas libres ni égaux dans le monde d’aujourd’hui », réaffirmant ainsi la conviction de l’entreprise qu’une transition juste doit produire des bénéfices concrets pour toutes et tous, sans laisser personne de côté.
Un autre engagement majeur pour accélérer une transition énergétique juste, au bénéfice des communautés vivant en Amazonie, a été annoncé en vidéo par Rajiv Joshi, fondateur de Bridging Ventures. Il a dévoilé le lancement du Journey Fund, une initiative ambitieuse qui va relier investisseurs·euses, gouvernements et projets pilotés par les communautés, tous engagés pour la transition énergétique à travers la région. Ce fonds démarre en Colombie avec un fonds pilote de 10 millions de dollars déjà engagés, avec pour objectif d’élargir ensuite l’initiative dans le cadre d’une levée de fonds visant les 200 millions de dollars. Le pilote permettra de fournir une énergie solaire propre à 50 000 personnes vivant dans des communautés amazoniennes isolées et non connectées au réseau, notamment à Mitú et Puerto Leguízamo, tout en éliminant 38 000 tonnes de CO₂ par an grâce à la réduction de l’importation de combustibles fossiles.
Le plus inspirant ? Ce modèle a été imaginé pour se déployer à plus grande échelle. Rien qu’en Colombie, le projet pourrait rapidement toucher 650 000 personnes, éviter 2,5 millions de tonnes de CO₂ chaque année et renforcer les économies locales. Sur les cinq prochaines années, le Journey Fund vise à mobiliser plus de 2 milliards de dollars d’ici 2030, pour soutenir des territoires comme Belém dans le monde entier, qui se sont engagés à sortir du pétrole et du gaz, notamment via le Traité sur la non-prolifération des combustibles fossiles. Comme le rappelle Joshi : « Le Journey Fund ne sert pas seulement à financer ou sécuriser la transition, c’est aussi une question de justice, de coopération et d’espoir. Il s’agit de garantir que la révolution des énergies propres n’exclut personne. Rejoignez ce mouvement, car la vraie mesure du progrès ne réside pas dans ce qu’on extrait de la Terre, mais dans ce que l’on lui restitue, à elle et aux autres. »
Soutenir les communautés en première ligne
Mettre un terme à l’extrême pauvreté et relever le défi climatique sont deux missions indissociables. L’un des piliers essentiels de la campagne PTA reposait sur le principe que les plus gros émetteurs du monde ont la responsabilité d’offrir à celles et ceux qui subissent le plus durement les impacts climatiques les ressources nécessaires pour s’adapter, se reconstruire et prospérer. C’est dans cette optique que le PA a porté des engagements pour que les pollueurs prennent leurs responsabilités et financent les dommages qu’ils causent, tout en assurant des investissements durables pour les communautés les plus touchées par les crises environnementales.
Parmi les temps forts de la soirée, le partenaire principal du festival, Banco do Brasil, a pris un engagement notable : 185 millions de dollars à distribuer d’ici fin 2026, dans le cadre de sa stratégie visant à stimuler le développement durable dans toute la région. Cet engagement s’intègre dans un objectif encore plus ambitieux : investir 1 milliard de dollars dans les communautés amazoniennes et dans la préservation de la région d’ici 2030.
Autre exemple fort de la façon dont la finance peut booster un développement durable et inclusif : le Soros Economic Development Fund (SEDF), la branche investissement à impact des Open Society Foundations, a annoncé un engagement de 35 millions de dollars pour soutenir les solutions fondées sur la nature au Brésil et en Amérique latine. Cet investissement bénéficiera à des projets locaux visant à protéger les forêts, restaurer les écosystèmes, cultiver des aliments de manière durable et améliorer les conditions de vie, tout en renforçant la résilience face au changement climatique.Dans une vidéo diffusée à l’attention du public du festival, Anita Fiori, responsable des investissements au SEDF, a expliqué : « Ensemble, ces projets bénéficieront à plus de 800 000 personnes et créeront des milliers d’emplois. Nous nous engageons à garantir la gestion durable de plus de 6 millions d’hectares de terres. Ce faisant, nous éviterons l’émission de 5 millions de tonnes de CO₂ dans l’atmosphère. »
Parmi les initiatives soutenues par ce fonds, citons SP Ventures, fonds brésilien en agri-tech soutenant les start-ups qui développent des solutions d’engrais et d’insecticides bio, ainsi que le EcoEnterprises Fund, une société de gestion de fonds dirigée par des femmes au Costa Rica, investissant dans la création d’emplois verts et la protection de la biodiversité en Amérique latine. Fiori a aussi mis en avant l’Amazon Biodiversity Fund, axé exclusivement sur le soutien aux communautés autochtones locales d’Amazonie brésilienne. Ensemble, ces initiatives prouvent que croissance économique intelligente et inclusive et protection de la planète sont indissociables. « On est là pour lancer un véritable mouvement. Nous ne sommes pas les seuls investisseurs en jeu, » a lancé Fiori. « Rejoignez-nous ! Il est possible de faire des investissements viables uniquement pour protéger les personnes et la planète. »
La scène du Global Citizen Festival : Amazônia a également mis à l’honneur un engagement majeur du International Maize and Wheat Improvement Center (CIMMYT), qui promet 20 millions de dollars sur les cinq prochaines années (avec possibilité d’aller jusqu’à 50 millions via de nouveaux investissements) afin de soutenir les communautés autochtones parmi les plus menacées par le changement climatique en Amazonie et dans d’autres écosystèmes fragiles. L’annonce a été faite en vidéo par le Directeur général du CIMMYT, Bram Govaets : « Cet engagement permettra aux communautés de garantir leur sécurité alimentaire, tout en préservant les forêts. Ainsi, nous créons des communautés dynamiques et bâtissons la paix au cœur d’une biodiversité et d’un biome protégés. » Ce financement renforcera directement la résilience des systèmes alimentaires locaux pour celles et ceux particulièrement exposés à la hausse des températures, à la sécheresse et à la déforestation, mais qui protègent la nature depuis des générations.
Cette somme financera des projets améliorant la sécurité alimentaire, restaurant des terres dégradées et développant des moyens de subsistance durables fondés sur le leadership autochtone. Avec cette approche, CIMMYT construit un avenir où celles et ceux qui défendent la Terre sont en première ligne pour imaginer les solutions de son avenir. Et ils invitent d’autres à s’engager à leurs côtés : « Aucune voix n’est trop douce, aucune voix n’est trop forte pour agir ensemble et dessiner l’avenir que nous souhaitons. 2030 approche, puis 2040 et 2050. Beaucoup d’entre vous, la jeune génération, vivront encore sur cette planète. Ce sont toutes nos voix, unies, qui façonneront le monde que nous voulons construire. »
Une autre promesse visant à renforcer la sécurité alimentaire dans toute la région a été faite par Crop Trust. Son directeur des programmes, Sarada Krishnan, est apparu dans une vidéo pour annoncer que l’organisation allait lancer une initiative de 10 millions de dollars destinée à protéger la biodiversité, à renforcer les systèmes alimentaires et à stimuler la résilience agricole en Amérique latine et dans l’Amazonie. Ce projet s’articule autour de trois axes. D’abord, Crop Trust étendra son dispositif de financement Power of Diversity afin de sauvegarder les cultures locales et traditionnelles — appelées cultures d’opportunité — très nutritives, résistantes au climat et porteuses d’un potentiel économique encore inexploité. Ensuite, un plan de sauvetage de la biodiversité des légumes sera lancé, accompagné d’une campagne en partenariat avec le World Vegetable Center, pour offrir des repas nutritifs aux élèves et investir dans les produits traditionnels afin d’améliorer l’accès à des régimes variés et sains. Enfin, Crop Trust créera un nouveau pôle latino-américain au sein d’un consortium mondial pour la préservation des plantes alimentaires essentielles aux systèmes alimentaires locaux. Comme l’explique Krishnan : « Chaque signature, chaque histoire partagée et chaque petite action individuelle contribuent à protéger les semences qui garantissent notre avenir. Rejoignez-nous pour consolider les fondations de notre alimentation pour les générations futures, car chaque assiette, chaque agriculteur et chaque enfant en dépendent. »
Conscients que le changement climatique alimente non seulement des crises environnementales, mais aussi des urgences sanitaires, le Brésil a annoncé une promesse de 72 millions de dollars à Gavi, the Vaccine Alliance, pour protéger les enfants vulnérables en Amérique latine et partout dans le monde contre des maladies aggravées par la hausse des températures et les phénomènes extrêmes. Des maladies favorisées par le climat comme la dengue, la fièvre jaune, le paludisme ou le choléra menacent de plus en plus les populations marginalisées, notamment dans les régions à faible revenu. Grâce à cet engagement, le Brésil réaffirme son rôle de leader en faveur de la résilience climatique via l’équité en santé, soutenant la mission de Gavi de rendre les vaccins vitaux accessibles à bas coût. Le Brésil invite aussi tous les pays à les rejoindre pour bâtir ensemble un futur plus sain, plus sûr et plus durable pour tous.
Dans une autre annonce vidéo, Isabella Godoy, responsable de la collecte de fonds et des relations investisseurs chez RISE | Life-Centered Investments, a dévoilé le lancement du Biomes Fund, une initiative de 100 millions de dollars dédiée à la croissance d’entreprises actives dans les solutions pour le climat et le développement durable au Brésil, sur les quatre prochaines années, dont 32,2 millions déjà mobilisés à ce jour. Ce Biomes Fund soutiendra des entreprises engagées dans la transition verte, y compris les énergies renouvelables, l'agriculture durable, la gestion de l’eau et des déchets, l'économie circulaire, et la construction durable. Miser sur ces industries, c’est prouver que développement durable et protection de la planète vont de pair. S’appuyant sur le succès du premier fonds RISE, dont les investissements ont déjà permis d’éviter plus de 2 millions de tonnes d’émissions de carbone, de préserver 360 millions de litres d’eau, de recycler 1,1 million de tonnes d'emballages et d’élargir l’accès à l’éducation et au crédit à plus de 13 millions de personnes, l’objectif est d’aller encore plus loin. Avec ce fonds, RISE illustre à quel point l’investissement privé peut accélérer l’action climatique durable, en renforçant à la fois les industries et communautés durables. Comme l’a rappelé Godoy : « Si vous êtes entrepreneur, si vous connaissez des entreprises concernées ou si vous êtes investisseur, participez ! Plus nous sommes à construire des solutions, mieux c’est. Le capital privé est clé pour préserver la planète. Merci et bravo à Global Citizen de porter cette vision. »
Sur scène à Belém, Jader Helder, Ministre brésilien des villes, a présenté au public une toute nouvelle initiative en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Observatoire de la Finance Durable, baptisée SHIFT Project. Ce projet veut accélérer la résilience climatique et le développement durable dans les villes petites et moyennes, en commençant par le Brésil. Dans une autre annonce vidéo, Martin Kause, Directeur de la division changement climatique au PNUE, a expliqué que 20,5 millions d’euros sont déjà engagés, afin d’aider 100 gouvernements locaux à concrétiser rapidement de nouvelles idées d’ici 2030. Le but ? Connecter chaque communauté aux ressources et à l’expertise mondiale pour transformer les villes et les rendre plus vertes, plus justes et résilientes. Les investissements porteront sur les services essentiels – transports propres, énergies renouvelables – pour combler le fossé entre petites villes et ressources globales. D’ici 2030, SHIFT veut mobiliser 30 pays, créer des emplois verts dans 100 villes et faire passer les financements climatiques pour ces communautés en première ligne du climat de milliards à milliers de milliards.
Enfin, le World Resources Institute (WRI) Brasil a lancé le Fundo Flora (Fonds Flora), une initiative ambitieuse pour transformer la vie de celles et ceux qui restaurent l’Amazonie, des petits agriculteurs aux entrepreneurs locaux engagés dans la régénération des terres dégradées. Dans une vidéo détaillée, la directrice exécutive par intérim de WRI Brasil, Mirela Sandrini, a expliqué que le fonds, géré par Sitawi, mobilisera 10 millions de dollars pour soutenir les leaders locaux de la restauration dans l’État du Pará d’ici fin 2026, dont 4,9 millions déjà réunis via des partenaires. D’ici 2026, l’objectif est de restaurer jusqu’à 20 000 hectares et d’impacter plus de 10 000 personnes, tout en créant un portefeuille d’entreprises locales prêtes à attirer les investissements.
Dans un vibrant appel à l’action, Laura Thompson, Directrice générale adjointe des relations extérieures et institutionnelles à l’Organisation internationale du travail (OIT), a souligné l’urgence d’agir pour le climat tout en garantissant justice sociale et emplois de qualité pour tous. « Le monde du travail est en première ligne de la crise climatique », a-t-elle averti, rappelant que la montée des températures menace des décennies de progrès en matière de lutte contre la pauvreté et de développement durable. « Mais il y a de l’espoir ». Nous pouvons choisir une transition juste, créatrice d’emplois, qui renforce nos sociétés et améliore les conditions de vie. L’OIT invite tous les Global Citizens à porter haut l’action climatique « qui fonctionne pour les peuples, les entreprises et notre planète », à l’approche de la COP30 à Belém ce mois-ci.
Engagements totaux pour la protection de l’Amazonie
Au cours des 13 dernières années, Global Citizen a permis de mobiliser plus de 50 milliards de dollars d’engagements via sa plateforme et ses événements, impactant 1,3 milliard de vies.
Dans le monde entier. Ces étapes marquantes démontrent que, même si la mission de Global Citizen — vaincre la pauvreté et défendre la planète — est ambitieuse, des progrès concrets sont possibles quand nous menons des campagnes collectivement, agissons stratégiquement et exigeons des actions audacieuses de nos dirigeant·e·s.
Lors du Festival de cette année, les Global Citizens ont mené 4,4 millions d’actions pour inciter les dirigeant·e·s mondiaux, philanthropes, entreprises et organisations à prendre des engagements audacieux pour défendre l’Amazonie et toutes les forêts tropicales. Les résultats de cette campagne sont sans appel : plus d’1 milliard de dollars collectés, 31 millions d’hectares protégés et la vie de 18 millions de personnes impactée. Ensemble, ces promesses marquent un pas décisif pour la protection des écosystèmes amazoniens, l’avancée des droits des peuples autochtones et la création des bases de modes de vie durables, ouvrant la voie à une nouvelle ère de leadership climatique engagé.
Global Citizen applique un processus strict de diligence raisonnable et de responsabilité pour garantir que chaque engagement annoncé soit inédit, accompagné d’un plan précis et détaillé pour sa mise en œuvre. Chaque promesse est vérifiée, suivie et évaluée du début jusqu’à la réalisation finale, afin de mesurer son impact et son alignement avec les objectifs de campagne de Global Citizen.
Poursuivez la lecture pour découvrir l’ensemble des promesses faites tout au long de la campagne annuelle PTA :
Le festival le plus durable de l’histoire de l’Amazonie
Global Citizen Festival : Amazônia a fixé un nouveau standard pour les événements live éco-responsables, devenant le festival de musique le plus durable jamais organisé dans la région amazonienne. Reflet fidèle des valeurs de toute la campagne PTA, chaque aspect de l’événement a été pensé pour minimiser l’impact écologique et servir de modèle pour des événements culturels de grande ampleur à venir.
D’abord, le festival a été alimenté exclusivement par des batteries, des biocarburants sans pétrole ni gaz, et de l’énergie solaire recueillie sur le toit du stade Mangueirão, démontrant toute la puissance transformatrice que les énergies renouvelables peuvent offrir dans une des régions les plus importantes du monde pour le climat. Pour réduire encore davantage son impact, Global Citizen a fait appel majoritairement à des équipes locales et à des équipements régionaux, limitant les émissions liées au transport aérien et maritime tout en renforçant les liens avec la communauté.
Chaque détail du site du festival a intégré la durabilité. La scène a été construite en bambou à faible impact, tandis que les participant·e·s ont profité de stations de recyclage et de compostage, d’emballages alimentaires écologiques et surtout, aucune utilisation de plastique à usage unique. Tout a été réalisé en partenariat avec l’équipe Opérations Durabilité de Rock World. Surtout, l’empreinte carbone de tout l’événement a été entièrement compensée grâce au soutien de Comerc Energia et Future Climate, couvrant toutes les émissions produites pendant la soirée. Toutes les émissions ont été suivies et seront vérifiées par des expert·e·s indépendants, dont Hope Solutions et Showpower, qui réaliseront des bilans post-événement sur l’impact énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.
Le Global Citizen Festival : Amazônia a été bien plus qu’une célébration des avancées de la campagne PTA : il a prouvé qu’on peut protéger la planète sans renoncer à se retrouver.
Vers l’avenir : la prochaine étape pour protéger notre planète
Alors que tout le monde a les yeux rivés vers le prochain grand rendez-vous de l’agenda climatique, la Semaine de la nature et du climat de Rio, du 1er au 6 juin 2026 à Rio de Janeiro, se présente déjà comme une étape incontournable. Annoncée lors du Global Citizen Festival à New York en septembre 2025, cette initiative marquante marque un partenariat de cinq ans entre la ville de Rio, Global Citizen, Re:wild et des partenaires locaux, rassemblant des dirigeant·e·s de tous horizons pour booster les solutions fondées sur la nature et placer les acteurs du Sud global au cœur de l’action climatique. Dans la continuité de l’héritage de Rio, hôte du Sommet de la Terre de 1992, cet événement réaffirmera le rôle clé de la ville dans la construction d’un avenir mondial durable, en prolongeant l’esprit de la campagne PTA et en ouvrant une nouvelle ère de coopération internationale.
Global Citizen Festival : Amazônia montre toute la force de l’action collective quand gouvernements, entreprises, associations et citoyen·ne·s s’unissent pour défendre la planète. Ensemble, les Global Citizens ont permis de mobiliser 1 milliard de dollars pour protéger l’Amazonie, des fonds qui vont garantir la sécurité des communautés locales et autochtones, préserver les écosystèmes et renforcer la résilience face à la déforestation illégale et à l’exploitation minière.
Mais le combat continue. À l’approche de la COP30 à Belém, Global Citizen invite les gouvernements – notamment le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France – à proposer de nouveaux instruments de financement innovants et à muscler leurs plans climatiques nationaux pour répondre à l’urgence, et pour transformer les promesses globales en une protection réelle pour l’avenir de la planète. Au-delà de l’Amazonie, Global Citizen regarde aussi vers la prochaine étape clés pour la justice climatique et une véritable transition énergétique en Afrique du Sud, avec Global Citizen NOW : Johannesburg, organisé en parallèle du prochain sommet du G20 pour booster nos engagements dans la campagne Scaling Up Renewables in Africa, avec pour objectif de tripler la capacité en énergies renouvelables en Afrique d’ici 2030. En partenariat avec la Commission européenne et la République d’Afrique du Sud, cette campagne appelle à de nouveaux investissements publics et privés pour accélérer la transition énergétique en Afrique et lutter contre la précarité énergétique, tout en s’alignant avec la Mission 300 de la Banque mondiale et de la Banque Africaine de Développement. Inscrivez-vous pour en savoir plus sur votre participation ici.
Alors que Global Citizen continue à faire porter la voix collective face à l’urgence de mettre un terme à l’extrême pauvreté et de protéger la planète, notre mission reste limpide : créer un monde où chaque voix compte et nous rapproche d’un avenir équitable et durable pour toutes et tous. Depuis le début de notre aventure, 50 milliards de dollars d’engagements pris via les plateformes Global Citizen ont déjà été déployés, impactant la vie de 1,3 milliard de personnes — preuve qu’agir, c’est inspirer les dirigeant·es à suivre le mouvement. Rejoignez l’aventure sur globalcitizen.org, téléchargez l’application Global Citizen, et suivez Global Citizen sur TikTok, Instagram, YouTube, Facebook, X et LinkedIn.
THE AMAZON INVESTORS COALITION (AIC), représentée sur scène par José Mattos, responsable des affaires corporatives de l’AIC, a annoncé un investissement de 10 millions de dollars pour mobiliser d’autres financements philanthropiques et soutenir des investissements économiques favorables à la forêt dans toute l’Amazonie. Cet engagement va permettre d’accélérer le développement d’entreprises durables qui préservent à la fois la biodiversité et la résilience des communautés. |
AXCELL, un accélérateur d’affaires basé au Brésil, a lancé le programme Startup Selection Call 2025 en partenariat avec IDESAM lors de Global Citizen NOW: Amazônia en juillet 2025. AXCELL a promis d’investir un total de 25 millions de R$ (environ 4,5 millions de dollars), une initiative qui encourage les entreprises axées sur la durabilité, établies ou actives en Amazonie (dans la biodiversité, la bioremédiation, les technologies vertes, et le développement durable) à postuler pour obtenir un financement en soutien à leurs activités. |
BANCO DA AMAZÔNIA s’est engagé à verser 93 millions de dollars, une somme qui servira de fondation à un programme destiné à mobiliser jusqu’à 740 millions de dollars de capitaux pour l’Amazonie. |
BANCO DO BRASIL a annoncé une nouvelle promesse de 185 millions de dollars qui sera répartie d’ici la fin 2026, marquant le début de son ambition de dépasser le milliard de dollars investi d’ici 2030 dans les communautés amazoniennes et la préservation de la région. |
Le ministère brésilien de la Santé, sous la direction du Président Lula et du ministre de la Santé Alexandre Padilha, a promis 72 millions de dollars à Gavi, l’Alliance du Vaccin, pour reconnaître que le changement climatique n’est pas uniquement une crise environnementale mais aussi une menace sanitaire grandissante, aggravée par la hausse des températures et les événements climatiques extrêmes. Cette promesse reflète l’engagement du Brésil à protéger les enfants vulnérables, non seulement en Amérique latine mais aussi dans le monde entier. |
BRIDGING VENTURES a annoncé le lancement du Journey Fund, créé avec ses partenaires et doté d’un fonds pilote de 10 millions de dollars pour financer des projets d’énergie solaire en Colombie, offrant de l’électricité verte pour la première fois à 50 000 personnes vivant dans des zones isolées, tout en évitant l’émission estimée de 38 000 tonnes de CO₂ chaque année. Cette initiative constitue la première étape d’un vaste projet visant à atteindre 200 millions de dollars de financement au bénéfice de 650 000 personnes et pour réduire 2,5 millions de tonnes d’émissions chaque année, avec pour objectif ultime d’élargir l’accès à l’énergie durable dans les pays qui s’engagent à se détourner des énergies fossiles et à rejoindre le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles. |
CROP TRUST a promis 10 millions de dollars pour renforcer la diversité des cultures et la sécurité alimentaire dans toute la région amazonienne et en Amérique latine. Ce programme favorise la conservation de la biodiversité, encourage des pratiques agricoles régénératrices et durables et solidifie la sécurité alimentaire des communautés confrontées aux conséquences du changement climatique, garantissant la sécurité alimentaire sur le long terme tout en soutenant les moyens de subsistance. |
EL CENTRO INTERNACIÓNAL DE MEJORAMIENTO DE MAÍZ Y TRIGO (CIMMYT) (INTERNATIONAL MAIZE AND WHEAT IMPROVEMENT CENTER) s’engage à investir au moins 20 millions de dollars au départ, un montant qui pourra être augmenté à 50 millions, pour renforcer les systèmes alimentaires des communautés autochtones et rurales à travers l’Amazonie, avec une attention particulière pour atteindre 300 000 personnes grâce à l’agriculture durable et à la sécurité alimentaire. |
ENERGEA, via un engagement de 50 millions de dollars sur cinq ans, s’engage à fournir une énergie propre et fiable à 20 000 foyers isolés en Colombie d’ici 2030, améliorant ainsi la vie de plus de 60 000 personnes. En déployant des infrastructures d’énergie renouvelable dans les zones rurales, cet engagement vise à garantir un accès équitable à l’énergie dans des communautés traditionnellement marginalisées et à accélérer une transition énergétique juste pour toutes et tous. |
EVERLAND bâtit sur son engagement pris en septembre en annonçant 25 millions de dollars supplémentaires obtenus pour plus de 20 projets de conservation forestière centrés sur les populations autochtones dans l’Amazonie. Avec cette nouvelle enveloppe, Everland a désormais sécurisé plus de 160 millions de dollars pour garantir un financement stable et durable à ces projets. Ce financement historique va soutenir des initiatives communautaires qui protègent un des écosystèmes les plus essentiels de la planète, tout en renforçant les communautés autochtones et locales qui agissent comme gardiennes de première ligne. Grâce à ce financement durable, cette promesse contribuera à protéger la biodiversité, à renforcer la résilience climatique et à soutenir les droits de celles et ceux qui sont directement liés à l’avenir de l’Amazonie. |
FUTURE CLIMATE et COMERC ENERGÍA se sont engagés à compenser l’empreinte carbone du Global Citizen Festival: Amazônia grâce à la mise en commun de crédits carbone. Comerc Energía s’est engagé à compenser 11 000 tonnes de carbone, tandis que Climate Future a contribué à hauteur de 4 000 tonnes. Ensemble, ces compensations ont permis de rendre le festival le plus durable jamais organisé dans la région amazonienne. |
L’ALLEMAGNE, sous réserve d'approbation parlementaire, apportera une contribution supplémentaire de 20 millions d’euros au Legacy Landscapes Fund (LLF) afin de renforcer les mécanismes de conservation des zones protégées et de garantir que les communautés, premières responsables de la protection de la biodiversité, disposent des ressources nécessaires pour continuer à mener leurs actions. |
LA BANQUE INTERAMÉRICAINE DE DÉVELOPPEMENT (BID) a promis 100 millions de dollars lors des Impact Sessions de Global Citizen NOW, via son programme Amazonia Forever. Sur cette enveloppe, 25 millions de dollars seront investis dans des programmes visant à renforcer les communautés autochtones, afrodescendantes et riveraines principalement à travers des bio-entreprises et des projets d’adaptation. Les 75 millions restants serviront à améliorer la sécurité de l’eau et la résilience dans les communautés amazoniennes les plus vulnérables via le Fonds de Sécurité de l’Eau. Comme l’a déclaré le Président Ilan Goldfajn, il est temps que davantage de dirigeant·es joignent le geste à la parole. |
L’INITIATIVE JAGUAR RIVERS a été lancée par Rewilding Argentina et Oçasafari avec 26 millions de dollars lors du Global Citizen Festival à New York pour protéger, restaurer et reconnecter les écosystèmes du bassin du fleuve Paraná. Cela inclut la protection permanente de la réserve de Santa Tereza de 66 000 hectares au Brésil, la restauration et le développement communautaire dans les 750 000 hectares du parc Iberá en Argentine, ainsi que le renforcement de la protection et de l’implication des communautés dans le Pantanal, le Chaco et les forêts de nuages en Bolivie. |
Le Premier ministre de la NORVÈGE, Jonas Gahr Støre, a promis 60 millions de dollars au Fonds Amazonie du Brésil lors de Global Citizen NOW : Rio de Janeiro pour soutenir davantage les efforts du Brésil afin de réduire et mettre fin à la déforestation dévastatrice en Amazonie. « Préserver la forêt amazonienne est une des mesures les plus importantes au monde pour lutter contre les impacts du changement climatique », a déclaré le Premier ministre Støre, en expliquant pourquoi la Norvège a choisi d’agir en faveur de ce biome à l’autre bout du monde. |
PELE ENERGY GROUP a annoncé vouloir élargir son programme communautaire Pele avec 125 millions de dollars supplémentaires pour stimuler le développement économique local dans les zones où ses projets sont implantés. En misant sur le développement des compétences, les infrastructures sociales et les industries vertes, le programme veut accélérer une transition énergétique juste et faire bénéficier 1 million de personnes à travers l’Afrique du Sud, l’Amérique centrale et du Sud, et l’Afrique subsaharienne. |
RE:WILD a annoncé un investissement d’1 million de dollars dans le Forest Threats & Fire Prevention Fund pour aider à protéger l’Amazonie face à la montée des risques d’incendies, en renforçant la surveillance et la gestion des forêts menées par les communautés autochtones. Leur objectif est de lever 25 millions de dollars sur les trois prochaines années. En partenariat avec la Coordination des Organisations Indigènes de l’Amazonie Brésilienne (COIAB) et l’Articulation des Peuples Autochtones du Brésil (APIB), ce fonds soutiendra 100 brigades de lutte contre les incendies et 50 associations autochtones dans neuf États amazoniens du Brésil. En parallèle, Re:wild a aussi promis 1 million de dollars supplémentaire pour soutenir le Chief Raoni Legacy Fund, une initiative qui vise à perpétuer l’héritage du Chef Raoni Metuktire en renforçant les institutions autochtones et la durabilité des territoires à travers l’Amazonie. |
RIO DE JANEIRO, en collaboration avec Global Citizen, Re:wild et des partenaires locaux, a annoncé le lancement de la Semaine de la nature et du climat de Rio lors du Global Citizen Festival à New York, une initiative sur cinq ans qui placera le Sud global au premier plan de l’agenda climatique mondial. La première édition se tiendra du 1er au 6 juin 2026 et réunira des dirigeant·es de tous secteurs pour faire face ensemble à la crise interconnectée du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. |
RISE | LIFE-CENTERED INVESTMENTS a lancé le Biomes Fund, un fonds d’investissement de 100 millions de dollars (dont 32,2 millions déjà sécurisés) destiné à accompagner des entreprises en pleine croissance qui proposent des solutions à fort impact pour la planète, à commencer par le Brésil. Ce fonds vise les entreprises qui œuvrent pour la restauration de la biodiversité et le développement d’industries vertes : énergie renouvelable, agriculture durable, gestion de l’eau et des déchets, modèles d’économie circulaire et construction de matériaux écologiques. |
SCHNEIDER ELECTRIC a annoncé la prochaine étape de son plan d’impact durable en 12 étapes, dévoilant une nouvelle étape qui orientera sa stratégie jusqu’en 2030. En direct, sur la scène du Global Citizen Festival : Amazônia, l’entreprise a révélé qu’à partir de 2026, elle formera 4 millions de jeunes aux compétences liées aux technologies propres et renouvelables, en plus de son objectif de fournir un accès à l’énergie propre à 10 millions de personnes, d’atteindre la neutralité carbone sur ses propres opérations, et d’aider ses client·e·s à accélérer leur propre décarbonation. |
SOL DE JANEIRO a annoncé une contribution de 1,5 million de dollars au Chief Raoni Legacy Fund, une initiative destinée à prolonger l’influence du Chef Raoni et poursuivre son action en tant que leader autochtone brésilien et défenseur de l’environnement. Concrètement, ce don permettra à l’organisation de soutenir quatre terres autochtones, de bénéficier à cinq communautés différentes et de contribuer à la protection de plus de 6 millions d’hectares de forêt tropicale. |
SOROS ECONOMIC DEVELOPMENT FUND (SEDF), le volet investissement à impact de l’Open Society Foundations, a élargi son portefeuille dédié au développement de solutions fondées sur la nature avec un engagement de 35 millions de dollars destiné au Brésil et à l’Amérique latine. Ce soutien permettra de protéger directement 6 millions d’hectares de forêts, de réduire de 5 millions de tonnes les émissions, de créer 7 000 emplois et d’améliorer les conditions de vie de plus de 800 000 personnes. |
SOUNDS RIGHT a pris l’engagement de 400 000 dollars via son Sounds Right Fund, hébergé par EarthPercent, pour soutenir des projets de conservation menés par des communautés locales et autochtones en Amazonie et dans le bassin du Congo. Cette enveloppe a été rendue possible grâce aux royalties de l’artiste NATURE et sera allouée par un comité indépendant composé de leaders autochtones, scientifiques et défenseur·es de l’environnement. Cet engagement renforce le soutien déjà existant de Sounds Right aux actions environnementales sur le terrain : en 2024, ils ont déjà soutenu quatre projets qui ont collectivement protégé 4 500 hectares d’habitats naturels et profité à plus de 6 000 personnes. |
STASHRUN a annoncé un nouveau partenariat avec RE:WILD, SOUND FUTURE et GLOBAL CITIZEN, en mettant à profit l’expertise de chaque organisation pour déployer la force du live, de la technologie et des actions de terrain. L’objectif : permettre aux fans du monde entier de s’impliquer et de débloquer des financements à travers la plateforme technologique gamifiée de Stashrun, pour jouer, sensibiliser et investir dans les efforts de conservation et d’agroforesterie de Re:wild dans l’État brésilien du Pará. |
SURINAME s’est engagé à maintenir 90 % de sa couverture forestière de façon permanente et à adopter la Sustainable Nature Management Act d’ici fin 2025, ce qui renforcera son cadre juridique pour gérer et protéger sa nature exceptionnelle. La Présidente Jennifer Geerlings-Simons l’a résumé simplement lors des Impact Sessions de Global Citizen NOW : « Nous avons 90 % de couverture forestière ; nous voulons la garder ainsi. » Une coalition de fondations philanthropiques — le Rainforest Trust, Re:wild, le Andes Amazon Fund, la Fondation Liz Claiborne et Art Into Acres — a promis 20 millions de dollars en septembre pour soutenir les efforts du Suriname, ce qui permettra au pays de protéger près de 14 millions d’hectares de forêts. |
THISTLEROCK MEAD COMPANY a promis, en partenariat avec Global Citizen et Re:wild, de protéger 1 million d’hectares de l’Amazonie d’ici 2027, de mobiliser 5 millions d’actions citoyennes pour protéger les abeilles et pollinisateurs, et de générer 10 millions de dollars pour le financement de la conservation. En tant qu’entreprise qui place la durabilité au cœur de ses opérations, le PDG John Kluge a précisé lors de Global Citizen NOW : ssions Impact : « Si nous décidons vraiment de repenser nos entreprises et nos opérations, alors tout le monde peut le faire. Donc si nous y arrivons, les grandes entreprises que vous soutenez et dont vous consommez les produits peuvent aussi le faire. Encouragez-les à s’engager et à redonner de l’élan au mouvement. » |
LE PREMIER MINISTRE DU ROYAUME-UNI, Keir Starmer, a pris la parole devant la foule lors du Global Citizen Festival : Amazônia, en se projetant sur les enjeux majeurs de la COP30 à venir à Belém. « Nous ne pouvons pas – et nous ne laisserons pas – le changement climatique se dérouler sans agir. Le Royaume-Uni passe à l’action à l’échelle mondiale pour faire avancer la révolution de l’énergie propre et garantir l’avenir de notre planète. » |
LE PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT (PNUE), en partenariat avec LE MINISTÈRE DES VILLES DU BRÉSIL et L’OBSERVATOIRE DE LA FINANCE DURABLE, a annoncé un investissement de 23,8 millions de dollars pour lancer le projet SHIFT, une initiative pionnière conçue pour transformer la manière dont les projets d’infrastructures durables sont financés et réalisés dans les villes petites et moyennes à travers le monde. SHIFT va connecter les dirigeant·e·s locaux avec l’expertise et les investissements mondiaux pour attirer des financements pour des projets urbains. D’ici 2030, le projet vise à mobiliser 30 pays et à créer des emplois verts dans 100 villes, en commençant par le Brésil. |
WRI BRASIL et SITAWI ont annoncé qu’ils allaient diriger 10 millions de dollars, via la nouvelle initiative Fundo Flora, afin de soutenir les porteurs de projets de restauration et les initiatives locales dans l’État de Pará au Brésil jusqu’en 2026, dont 4,9 millions de dollars déjà obtenus auprès des partenaires. D’ici la fin 2026, Fundo Flora vise à restaurer jusqu’à 20 000 hectares, planter jusqu’à 7,7 millions d’arbres et améliorer le quotidien de plus de 10 000 personnes en stimulant une économie de la restauration dans l’Amazonie. |