Pourquoi les Global Citizens doivent s'en préoccuper
Global Citizen fait campagne pour la réalisation des Objectifs mondiaux des Nations Unies, dont l’objectif n°3 pour la santé et le bien-être des populations mondiales. Pour y parvenir, il est essentiel de faire en sorte que les outils de lutte contre la pandémie de COVID-19, dont les vaccins, soient accessibles à tous. Vous pouvez passer à l’action sur cet enjeu et bien d’autres encore en rejoignant le mouvement ici.

Avec la mise au point de plusieurs vaccins contre la COVID-19 et le début de la vaccination à travers le globe, les espoirs de surmonter la pandémie et de retrouver un semblant de normalité sont immenses.

En France, cet horizon optimiste est toutefois menacé par une campagne de vaccination critiquée pour sa lenteur depuis son lancement le 27 décembre dernier.

En date du 4 janvier, seules 2 516 personnes en France avaient reçu une dose du vaccin Pfizer-BioNTech, selon une estimation de BFM TV fondée sur les chiffres communiqués par le gouvernement et sur les données statistiques du site Our World in Data

Ce chiffre, qui équivaut à 0,004 % de la population française, est en contraste net avec d’autres pays tels qu’Israël, où 13,7 % de la population nationale a déjà été vaccinée.

Il est aussi à la source de nombreuses critiques de la part de l’opposition, qui estime que la France est la « risée du monde » et qui qualifient la campagne de vaccination de véritable « fiasco ».

Ce n’est pas la difficulté à stocker les vaccins à basse température ou le manque de doses qui sont en cause, puisque ces deux enjeux ne posent pas problème en France, contrairement à d’autres régions reculées et pauvres.

Plutôt, c’est la décision du gouvernement de procéder par phases progressives de vaccination sur recommandation de la Haute Autorité de Santé et de nombreux couacs logistiques qui sont dénoncés, d’après la publication britannique the Telegraph.

Et bien que la stratégie vaccinale ait été fermement défendue par le ministre de la Santé Olivier Véran comme un moyen d’instaurer un climat de confiance et comme un gage de protection des tranches les plus âgées de la population, certains estiment qu’elle pourrait menacer la relance économique si elle continue d’avancer au rythme actuel.

Interrogé sur la question le 31 décembre, M. Véran a cependant justifié ce ralentissement qui est, selon lui, délibérément prudent.

« Nous avons fait en France un autre choix que je revendique qui est de nous appuyer sur les médecins, les professionnels de santé, de vacciner les personnes âgées en Ehpad et ne pas les faire se déplacer. Cela prend plus de temps au démarrage », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision France 2.

« Je ne confonds pas vitesse et précipitation. Cet écart que nous pouvons enregistrer aujourd'hui dans le démarrage, il est assumé », a-t-il ajouté.

Pour accélérer la cadence, l’exécutif assure vacciner 27 millions de Français d’ici cet été, et a récemment fait recours au cabinet de conseil américain McKinsey pour l’aiguiller en matière de stratégie vaccinale. 

Cette décision l’a de nouveau mis sous les feux de la rampe des détracteurs, qui y perçoivent un signe évident d’une incapacité du gouvernement à gérer la crise sanitaire.

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Par Sarah El Gharib