Les femmes sont plus fortes que les hommes.

Ce n’est même pas nous qui le disons : la science a parlé ! Les femmes ont plus de chance de survivre à la famine et aux épidémies révèle une étude de Duke University en Caroline du Sud qui décrit les femmes comme « des championnes de l’espérance de vie ».

L’étude conclut que « même quand le taux de mortalité était très élevé, les femmes vivaient en moyenne plus longtemps que les hommes ».

Ce sont des archives d’hôpital des 250 dernières années, grandes crises humanitaires incluses, qui nous permettent de tirer ces conclusions. L’enquête comprenait sept groupes particuliers de gens ayant vécu de grandes souffrances, la famine, des maladies, et qui avaient une espérance de vie de moins de 20 ans. Chaque fois, un sexe sortait du lot comme celui qui avait le plus de chance de survivre.

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L’esclavage à Trinidad et aux États-Unis au début du 19e siècle ? Les femmes. La famine en Suède, en Irlande et en Ukraine du 18 au 21e siècle ? Les femmes, les femmes, les femmes.

Les épidémies de rougeole en Islande entre 1846 et 1882 ? Les hommes. Et non, pas du tout, c’était les femmes encore une fois.

Pourquoi ? C’est compliqué. Cela se résume à différents facteurs biologiques et sociaux. Mais les données sont fortement influencées par les taux de mortalité infantile : comme le rapport nous explique, les « bébés filles étaient capables de survivre dans des conditions difficiles plus facilement que les bébés garçons ».

Prenons l’exemple de la grande famine de 1993 en Ukraine. Les filles, en moyenne, vivaient jusqu’à l’âge de 10,85, mais l’âge moyen des garçons étaient 7,3.

Cela reste très connu que les femmes vivent plus longtemps que les hommes. En effet, quand on regarde la liste mise à jour par Gereontology Research Group qui suit tous les supercentenaires vivants (le nom de super héros donnés aux personnes vivant au-delà de 110 ans), seulement une personne sur 40 est un homme.

Autour du monde, l’espérance de vie moyenne pour une femme est de 72 ans et 8 mois, et seulement 68 ans et 4 mois pour les hommes. Au Royaume-Uni, la différence est moins conséquente : les femmes vivent à peu près 82,9 ans et les hommes 79,2. Mais pour la première fois depuis 10 ans, cet écart ne se referme pas.

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« Constater que l’avantage féminin était si évident et consistant était surprenant, nous dit la chercheuse principale Virginia Zaruilli de la University of Southern Denmark’s Institute of Public Health. C’était encore plus surprenant de trouver que tout ceci s’explique majoritairement par la capacité de survie infantile. C’est le résultat le plus intéressant ».

Zarulli explique que la biologie joue un rôle important, la différence des chromosomes et hormones nous donnant des différents systèmes de défense. Les estrogènes protègent des maladies, alors que la testostérone peut augmenter le risque qu’elles soient fatales, ainsi que la possibilité d’agir plus dangereusement, menant à une mort violente, selon the Guardian.

Les femmes ont deux chromosomes X alors que les hommes ont un X et un Y, différence qui ajoute une zone tampon cruciale.

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« En termes simples, nous pouvons voir que s’il y a un problème au niveau du chromosome X, les femmes en ont un deuxième qui peut partiellement ou même totalement compenser ce problème de mutation, alors que les hommes n’ont pas cette possibilité », explique Zarulli.

Et en termes non scientifiques ? Il semble qu’il ne faut plus avoir un costume en latex et une série de films pour être un superhéros… il faut juste être une femme.

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Les femmes sont plus fortes que les hommes. La science vient de le prouver.

Par Julie NgalleJames Hitchings-Hales  et  Erica Sánchez