Pourquoi les Global Citizens doivent s’en préoccuper
L’un des Objectifs de développement durable est l’accès à une eau potable pour tous. Cependant, des régions sont de plus en plus confrontées à des sécheresses spectaculaires. Joignez-vous à nous et passez à l’action ici.

Près de 3 milliards de personnes pourraient être confrontées à un stress hydrique d’ici 2025, selon un rapport récent des Nations unies.

Le rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau en 2019 met en évidence 22 pays dont le stress hydrique est supérieur à 70 %, c’est à dire très élevé. Le stress hydrique désigne l’inadéquation entre la demande en eau et la quantité d’eau disponible.

Lors de la première Conférence internationale de l’UNESCO sur l’eau à Paris, 34 ministres et 1 200 experts du monde entier ont discuté d’une meilleure réponse au défi d’une gestion durable de l’eau. 

L’eau doit être mieux gérée pour assurer la sécurité alimentaire et la santé de tous dans les années à venir.

Agissez dès maintenant : Veillez à ce que toutes les communautés puissent surmonter les catastrophes climatiques

Les enjeux sont nombreux. En effet, la surexploitation des ressources d’eau conduit à des pénuries, à des sécheresses accrues et à de lourdes conséquences sur les écosystèmes planétaires. La pression sur la demande en eau sera d’autant plus accrue avec la croissance démographique, qui entraînera une augmentation des besoins alimentaires, énergétiques et socioéconomiques d’ici 2050.

L’eau est nécessaire dans tous les aspects quotidiens de la vie. Pourtant, trois personnes sur 10 n’ont pas accès à des services en eau potable sûrs, selon l’ONU. Hormis l’eau potable, l’accès à l’eau conditionne également l’hygiène, qui repose en partie sur les services d’assainissements mis à dispositions des personnes.

Au-delà de la quantité d’eau disponible, la qualité de l’eau est également à prendre en compte. Cette qualité de l’eau est inextricablement liée aux infrastructures d’assainissement de l’eau, encore trop rares dans certaines zones. Ce paradigme témoigne de profondes inégalités entre les zones rurales et les zones urbaines. Parmi les 39 % de la population mondiale qui avaient accès à des services d’assainissement gérés en sécurité, deux sur cinq vivaient en milieu rural. Dans les zones rurales pauvres, les infrastructures de services d’eau nécessaires sont rares. Le raccordement des égouts n’est que de 9 % dans les zones rurales contre 63 % dans les zones urbaines, selon un rapport conjoint de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF.

Selon un rapport de l’OMS sur la couverture mondiale en eau potable et couverture régionale des services d’approvisionnement en eau paru en 2015, seuls 24 % des services en eau potable en Afrique subsaharienne étaient sûrs contre 94 % en Amérique du Nord et en Europe. Néanmoins, des progrès considérables ont été observés. Selon l’ONU, la part de la population mondiale utilisant au moins un service élémentaire d’assainissement est passée de 59 % en 2000 à 68 % en 2015.

Au centre de cette pression hydrique, il y a des hommes, des femmes et des enfants dont la sécurité alimentaire et l’hygiène sont compromises.

Le changement climatique a entraîné de profonds dérèglements dans les écosystèmes, notamment pour les ouvriers de la terre. Touchés par de sécheresses sévères, ou par des inondations spectaculaires, leur sécurité alimentaire et leur santé en sont compromises. De même, pour les personnes qui ont été déplacées en raison de conflits, l’accès aux services élémentaires d’assainissement est difficile.

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Les événements climatiques, conflits et autres sources d’instabilité font craindre les organisations humanitaires pour la sécurité alimentaire. En effet, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le nombre de personnes sous-alimentées a augmenté dans le monde pour atteindre 821 millions en 2017 contre 784,4 millions en 2015.

Quelles sont les solutions pour améliorer les conditions de répartition d’eau ?

L’eau doit être disponible, accessible et suffisamment traitée. Parmi les solutions adaptées pour traiter les eaux de surface, il existe des barrages, des puits ou des réservoirs pour la ruralité.

Certaines régions, comme le Moyen-Orient, se dotent de centres de dessalement pour assurer leurs besoins en eau. Les eaux souterraines peuvent également être stockées dans le but de prévenir d’éventuelles pénuries. Des méthodes de stockage en eau peu conventionnelles sont également plébiscitées par l’ONU, comme le traitement des eaux usées ou encore le transport de l’eau par des camions-citernes.

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Par Gaëlle Langué