Pourquoi les Global Citizens doivent s’en préoccuper
Les codes vestimentaires imposés dans certains établissements scolaires contribuent à aggraver le sexisme, ainsi que d’autres problèmes systémiques existants au sein de nos sociétés. Dans le cadre de sa mobilisation pour les Objectifs mondiaux des Nations Unies, dont l’objectif n°5 pour l’égalité de genre, Global Citizen appelle chacun d’entre nous à passer à l’action sur cet enjeu. Vous pouvez rejoindre le mouvement ici

Récemment, les voix françaises se sont élevées contre le sexisme. Qu’il s’agisse de dénoncer le harcèlement sexuel à l’école via #BalancetonBahut, ou de pointer du doigt le refus du Musée d’Orsay d’admettre une jeune femme en raison de sa robe décolletée, le message est clair : ce type de discrimination n’a pas sa place dans la société.

Lundi, la mobilisation est montée d’un cran avec une journée de campagne visant à dénoncer les codes vestimentaires sexistes au sein des institutions scolaires françaises.

Un appel à l’action, initié sur les réseaux sociaux, invitait quiconque le souhaitait, indépendamment de son identité de genre, à porter une tenue que certains qualifient d’ « indécente » au lycée. Le personnes prenant part au mouvement étaient invitées à partager leurs photos au moyen du hashtag #Lundi14Septembre. Soutenu par la chanteuse belge Angèle, ainsi que le collectif féministe #NousToutes, le hashtag comptabilise désormais près de 17 millions de vues, selon le HuffPost.

Voici un aperçu des tweets qui illustrent parfaitement pourquoi cette campagne était importante pour faire progresser l’égalité de genre.


Le double-standard des codes vestimentaires à l’école a été dénoncé.

La nécessité de sensibiliser au sexisme a été soulignée.

Les élèves ont pris part au mouvement.

L’inclusivité du mouvement a été rappelée.

Les organisations ont rappelé que les femmes voilées font, elles aussi, l’objet de discriminations sexistes et racistes au sein des établissements scolaires.

La réaction négative du gouvernement à l’égard du mouvement a été critiquée.

Dans une interview accordée à BFM TV, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a déploré une tendance à « opposer les uns aux autres » et a remis en question la campagne en affirmant que « s’habiller normalement » était amplement suffisant. 

Cette réaction a été critiquée par le collectif #NousToutes, qui a également lancé une pétition intitulée « Droit aux crop top au lycée » à l’issue de cette intense journée de mobilisation.

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Exiger l’équité

12 tweets qui illustrent pourquoi le #Lundi14Septembre était essentiel à l’égalité de genre

Par Sarah El Gharib